samedi 10 août 2013

MONPELIER FAIT UN NUL AT HOME EN LEVEE DU RIDEAU DE LA LIGUE1 2013

En JEU : Montpellier, une première période de champion
Pendant une mi-temps, on a cru que c'était Montpellier le champion sortant. La formation de Jean Fernandez a réussi l'entame parfaite, étouffant son adversaire par une organisation remarquable, des lignes très resserrées et une agressivité nettement supérieure à celle des Parisiens. Les hommes de Laurent Blanc ont été en infériorité numérique quasiment sur toutes les situations, ce qui explique en grande partie leurs difficultés dans la relance, à l'image du but de Cabella consécutif à une perte de balle de Zlatan Ibrahimovic (pas aidé par l’arbitre sur un tacle de Cabella). Le MHSC n'a cependant pas su tenir ce rythme. Paris a repris le contrôle du jeu en seconde période avec un pressing mieux organisé et une meilleure exploitation des ailes. Le repositionnement de Javier Pastore dans l'axe, en soutien d'Ibrahimovic, n'y a pas été étranger. L'Argentin a été à l'origine de la plupart des occasions parisiennes, dont le but égalisateur de Maxwell.
Montpellier-PSG (1-1), l\'antisèche : Paris n\'a joué qu\'une mi-temps - Football - Ligue 1
LES JOUEURS : La star, c'était Cabella
On attendait les stars parisiennes pour cette reprise de Ligue 1. Mais l'homme le plus brillant sur la pelouse était montpelliérain. Rémy Cabella a survolé les débats en première période dans son rôle d'animateur offensif du club héraultais. A l'origine et à la conclusion du but du MHSC (10e), il aurait pu s'offrir un doublé après avoir volé un ballon à Marco Verratti (40e). Daniel Congré a souvent été bien placé en première période, tandis que Geoffrey Jourdren a su sortir les parades nécessaires en deuxième. Au PSG, Lucas a été l'un des rares à surnager en première période grâce à sa faculté de percussion et a réussi une belle prestation d'ensemble. A l'inverse, Ezequiel Lavezzi a beaucoup couru dans le vide. Blaise Matuidi a affiché ce volume de jeu qui l'a rendu indispensable dans cette équipe. Maxwell, déjà buteur à La Mosson l'an passé, a beaucoup apporté sur le plan offensif après la reprise, à l'image de son but.
Montpellier-PSG (1-1), l\'antisèche : Paris n\'a joué qu\'une mi-temps - Football - Ligue 1
LA STAT : 4
Les débuts sont souvent difficiles pour le champion sortant, et le PSG n'a pas échappé à la règle. Après Marseille, Lille et Montpellier, Paris a lui aussi été incapable de démarrer la défense de son titre par une victoire. Concernant le club de la capitale, c'est même une habitude. Nasser Al-Khelaifi attend toujours de voir le PSG commencer sa saison par un succès. Battu par Lorient il y a deux ans (0-1) avant d'avoir été tenu en échec par les Merlus l'an dernier (2-2), accroché par Montpellier (1-1) cette année, le PSG n'a toujours pas gagné lors de la 1re journée de Ligue 1 sous l'ère QSI.
LE TOURNANT QUI N'A PAS EU LIEU : Tiéné se rappelle au bon souvenir du PSG
74e minute : Le PSG a pris le contrôle du match et joue depuis quelques instants en supériorité numérique après l'expulsion d'Abdelhalmid El Kaoutari. Décalé côté gauche, Javier Pastore voit Edinson Cavani, entré quelques minutes auparavant, démarqué au deuxième poteau. Le centre de l'Argentin est parfait, la tête de l'Uruguayen est cadrée, et le but paraît tout fait. Pas pour Siaka Tiéné. L'arrière gauche montpelliérain, recruté au PSG cet été, parvient à détourner le ballon en corner au dernier moment. Il a sauvé son équipe de la défaite, et joué un bien vilain tour à ses anciens coéquipiers.
LE TWEET : Verratti, le jaune lui va si bien
La Mosson, théâtre idéal pour une reprise de Ligue 1. Un temps magnifique, des tribunes pleines de vacanciers, une ambiance festive... Un simple apéritif avant une saison toujours délicate pour les nerfs. Ceux de Marco Verratti n'ont tenu qu'une demi-heure.

LA QUESTION : Le PSG a-t-il perdu ses vertus défensives ?
Le constat des matches amicaux de présaison s'est confirmé face à Montpellier, où le PSG a encore pris un but. Sur ses six sorties depuis que Laurent Blanc en est l'entraîneur, Paris n'a gardé son but inviolé qu'une seule fois, face à Hammarby (2-0), club de deuxième division suédoise. A la Mosson, Blanc alignait pourtant l'équipe-type de la saison passée, au cours de laquelle la formation alors entraînée par Carlo Ancelotti avait réussi 23 "clean-sheets" en 38 journées de Ligue 1. Mais elle n'a pas eu la même rigueur défensive. Avec le bloc plus haut voulu par Blanc, Thiago Silva et Alex donnent souvent l'impression d'être moins bien protégés par les milieux défensifs et les latéraux que l'an dernier. Reste à savoir s'il s'agit seulement de réglages à peaufiner en début de saison, ou d'une tendance qui pourrait se généraliser sur l'ensemble de l'exercice.
Montpellier-PSG (1-1), l\'antisèche : Paris n\'a joué qu\'une mi-temps - Football - Ligue 1

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